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Frau Didier



jeudi 29 juin 2023

Anne Frank

 

Anne Frank ?






Pendant la Seconde Guerre mondiale aux Pays-Bas, la juive Anne Frank se cache en 1942 pour échapper aux nazis. Après deux ans elle est découverte. Anne décède en 1945 à Bergen-Belsen.






La maison de Anne Frank

Beschreibe das Zimmer!

Musée de l'Holocauste ici chronologie des lois antijuives (voir ton tél)

1939-1945: De la terreur à l’extermination générale

La première phase est marquée par l’extension du « modèle du Reich » à toute l’Europe. Des lois d’exclusion et d’aryanisation entrent en vigueur. Une politique d’expulsion-émigration des Juifs est mise en place dans le Reich, le Protectorat, puis dans le Warthegau, en Haute-Silésie, en Alsace-Lorraine et en Sarre. En Pologne, les Juifs sont parqués dans des zones urbaines réduites où ils sont soumis au travail forcé en échange de quelques vivres. L’extermination ne tombe pas encore sous le sens.

Tout change avec l’invasion de l’URSS, lorsque la Pologne orientale, les pays baltes, l’Ukraine et la Biélorussie passent sous le contrôle des Allemands. Himmler ordonne alors de massacrer les hommes, les femmes et les enfants sans distinction. En août 1941, dans une petite ville au sud de Kiev, un commando de l’Einsatzgruppe C exécute 900 Juifs en accord avec la Wehrmacht, puis 90 enfants de moins de cinq ans qui avaient été épargnés dans un premier temps. En septembre 1941, 34 000 Juifs sont fusillés dans le ravin de Babi Yar, près de Kiev. Des techniques plus sophistiquées font bientôt leur apparition. Des camions spéciaux, permettant de tuer 40 personnes d’un coup à l’aide du gaz d’échappement, entrent en activité dans les pays baltes, en Serbie ou à Chelmno. À l’automne 1941, des expériences sont lancées à Auschwitz avec un puissant pesticide, le Zyklon B, et des chambres à gaz fonctionnant au monoxyde de carbone sont installées à Belzec.

Un pas essentiel vient d’être franchi : les méthodes « artisanales », comme les fusillades perpétrées dans les villages ou les forêts, ont été complétées par des techniques industrielles dans des installations ad hoc, à Chelmno, Belzec, Auschwitz et Sobibor, où les gazages battent leur plein dès le printemps 1942. Le massacre a gagné en intensité, mais aussi en systématicité et en efficacité. Pourtant, ses racines sont encore essentiellement locales : les Allemands massacrent les communautés juives qu’ils rencontrent en progressant vers l’Est et les camps d’extermination servent à vider, par le meurtre, les ghettos polonais (Chelmno pour les Juifs de Lodz, Belzec pour ceux de Lublin, Lvov et Cracovie, etc.). En mai 1942, deux attentats – contre une exposition antisoviétique à Berlin et contre Heydrich, abattu par un commando tchèque – conduisent à la radicalisation de la solution finale.

À l’été 1942, hormis l’ouverture de Treblinka destiné à exterminer les Juifs de Varsovie, de nouvelles installations entrent en service à Belzec et à Auschwitz, où le bunker II permet d’assassiner les Juifs du Reich et de l’Ouest (avant la construction, courant 1943, des crématoires II à V, bien supérieurs techniquement). En juin 1943, Himmler ordonne la liquidation de tous les ghettos de l’Ostland : les travailleurs juifs sont envoyés dans des camps de concentration et les inutiles « évacués à l’Est ». Désormais, il s’agit de traquer tous les Juifs sans exception, partout où ils se trouvent en Europe, pour les assassiner. En juillet 1942, la police française organise la rafle du Vel’ d’Hiv’, antichambre d’Auschwitz. Himmler tente de convaincre la Finlande de livrer ses Juifs étrangers, soit 200 personnes. En 1943, c’est au tour des Juifs de Thrace et de Macédoine d’être assassinés. Au printemps 1944, alors que les revers militaires s’accumulent, 400 000 Juifs hongrois sont déportés vers Auschwitz au rythme de 12 à 14 000 par jour ; dans le camp, la capacité des crématoires est dépassée et l’on doit brûler les corps en plein air. Ici, il n’est plus question de colonisation à l’Est, d’exploitation du travail servile, d’avantages économiques pour la Volksgemeinschaft : il n’y a plus que de la « fureur idéologique ». D’Izieu à Vilna, d’Helsinki à Skopje, l’Europe doit devenir Judenrein. En 1945, entre cinq et six millions de Juifs, dont un million et demi d’enfants, ont été assassinés. Pour reprendre un commentaire de Friedländer, « voici au moins une guerre que Hitler a gagnée ».

Le quand et le pourquoi

On ne sait pas avec exactitude quand Hitler a donné l’ordre d’exterminer tous les Juifs d’Europe. En revanche, la tripartition qui structure Les Années d’extermination propose une chronologie qui n’est pas sans rappeler celle de Browning dans Les Origines de la solution finale : l’invasion de la Pologne, l’attaque de l’URSS et les déportations vers les camps d’extermination, à partir du printemps 1942, constituent autant de paliers vers la radicalisation du meurtre. C’est entre ces deux dernières étapes que le basculement a lieu. Pendant tout l’été 1941, les dirigeants nazis hésitent entre diverses « solutions ». Avec les massacres de masse en URSS, qui visent les Juifs comme partisans potentiels, porteurs du bolchevisme ou obstacles à la colonisation, la solution finale commence, mais ce n’est pas encore un plan d’extermination global. De même, en août 1941, Hitler évoque devant Goebbels la déportation de masse des Juifs vers la Russie du nord et leur mise en esclavage, une fois la victoire acquise. 

A l’automne, le Führer reprend sa litanie d’invectives contre les Juifs. En septembre, il décide la déportation vers l’Est des Juifs d’Allemagne. À plusieurs reprises entre octobre et décembre, il affirme à divers interlocuteurs que l’extermination de tous les Juifs est nécessaire : ici se situe le moment probable de la décision (Friedländer n’est pas obnubilé par ce problème de date). Au même moment, Himmler ordonne de faire cesser toute émigration juive du continent. En particulier, il rejette une offre du gouvernement de Franco visant à évacuer vers le Maroc 2 000 Juifs espagnols arrêtés à Paris : pour Heydrich, ils seraient « trop loin pour relever directement » de la solution finale de la question juive. Le 20 janvier 1942, la conférence de Wannsee, tenue sous la direction d’Heydrich en présence de quatorze secrétaires d’État, hauts fonctionnaires et officiers SS, décide de décimer par le travail forcé les Juifs utiles et d’« évacuer vers l’Est » les autres, autrement dit de les vouer à une mort immédiate.

Que s’est-il passé, entre l’euphorie de l’été 1941, consécutive aux premiers succès de la Wehrmacht à l’Est, et la fin de l’année ? Friedländer y a insisté dès sa thèse de doctorat, soutenue au début des années 1960 : les efforts de Roosevelt pour entraîner les États-Unis dans la guerre ont joué un rôle capital dans l’esprit de Hitler. Car, pour lui, seuls les Juifs sont capables de pousser le chef du capitalisme mondial à prêter assistance à la forteresse assiégée du bolchevisme. Dès lors, Hitler reprend sa « prophétie » de janvier 1939, selon laquelle le déclenchement d’une guerre mondiale ne se traduirait pas par la victoire de la juiverie internationale, mais au contraire par son anéantissement. En décembre 1941, après l’attaque de Pearl Harbor par les Japonais, la guerre mondiale est là : l’extermination des Juifs doit en être la conséquence nécessaire.

Cette explication fait des facteurs idéologiques – l’antisémitisme hallucinatoire qui anime Hitler, les dignitaires du Reich et de nombreux Allemands – le moteur de la politique nazie : le Juif est un ennemi bestial, lâche, vil, assoiffé de sang. La menace qu’il fait courir à la race aryenne et à toutes les nations est non seulement mortelle, mais active (caractéristique que ne possèdent pas les autres ennemis du Volk, les malades mentaux, les homosexuels, les Slaves ou les Tziganes). Dans Les Années de persécution, Friedländer qualifiait de « rédempteur » cet antisémitisme, qui se vit comme une croisade destinée à sauver le monde en le débarrassant une bonne fois pour toutes des Juifs, depuis les « ploutocrates de Londres et de New York jusqu’aux bolcheviks », selon les termes d’un modeste sergent allemand en 1941. Pour mettre un terme à leurs agissements, il faut retourner contre eux leur antique proverbe, « œil pour œil, dent pour dent ». En tant qu’ennemi métahistorique, le Juif constitue donc un mythe mobilisateur permanent ; ceci explique que, la guerre devenant totale, l’antisémitisme redouble de vigueur. La seule « solution », inlassablement rabâchée, est l’élimination radicale : c’est ce que préconise publiquement Goebbels le 18 février 1943 (soit deux semaines après la défaite de Stalingrad), sous les applaudissements du public du Sportpalast de Berlin.


voir pdf Anne Frank en classe d'allemand usb

Cycle 4

    Le 30 janvier 1933, le président du Reich allemand Paul von Hindenburg appelle au pouvoir Adolf Hitler, chef du parti nazi (NSDAP). Dix ans plus tôt, peu d’Allemands connaissaient cet homme, né le 20 avril 1889 dans la petite ville autrichienne de Braunau. En 1919, à 30 ans, c’est un homme sans diplôme et sans expérience politique qui rejoint le DAP, le parti ouvrier allemand. Il le rebaptise en février 1920 NSDAP (parti ouvrier allemand national socialiste) : le parti nazi est né. Ce mouvement d’extrême droite, antisémite et ethno-nationaliste, suscite peu d’engouement au début des années 1920. Pourtant, en treize années, le NSDAP et Adolf Hitler vont se hisser à la tête d’une des plus grandes puissances d’Europe. Comment Hitler est-il devenu le Führer, le guide de l’Allemagne ? Comment le NSDAP, ce groupuscule, est-il devenu le parti dominant du IIIe Reich ?
Le chancelier enterre la démocratie: La situation va très vite se retourner. Le Reichstag (le Parlement allemand ) est immédiatement dissout et de nouvelles élections sont prévues pour le 5 mars. Les combats de rue atteignent un nouveau paroxysme dans le mois qui suit l’arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler. Hermann Goering, ministre-président de Prusse, prenant prétexte du désordre, fait nommer 50 000 policiers auxiliaires, principalement recrutés dans la SA. Le 27 février, une semaine avant le scrutin, les Berlinois se réveillent avec un immense incendie au Reichstag.

Le choc de l’incendie du Reichstag: Ce film du 28 février 1933 montre le Reichstag de Berlin détruit après un violent incendie. Les images, muettes, de ce symbole de l’État allemand marquent les esprits : toiture effondrée, ruines fumantes, pompiers désemparés. Elles permettent à la propagande nazie de diffuser l’idée d’un complot fomenté par les communistes pour saper l’Allemagne.

date de la vidéo:

1933 
collection:
 - GAUMONT

L'incendie du Reichstag [muet]

Cet incendie fournit un prétexte idéal pour mener une répression puissante contre les socialistes et les communistes. Cette répression est encadrée par un décret de protection du peuple et de l’État signé le 28 février, lendemain du drame, par le président Hindenburg. Il prévoit la suspension sine die des libertés individuelles fondamentales et la mise sous tutelle des Länder en cas d’urgence. Ce décret punit aussi de mort ou de travaux forcés les cas de trahison ou d’atteinte à l’ordre public. C’est la fin de la démocratie et de la République de Weimar. Malgré la pression de la rue, la terreur de la SA, la surveillance des bulletins de vote, le parti nazi ne recueille que 44 % des voix exprimées : les urnes ne portent pas Hitler au pouvoir ; une majorité d’Allemands n’a pas voté pour le NSDAP.

Il n’en reste pas moins que le temps de la mise au pas (la Gleichschaltung) est venu et la société allemande voit ses corps intermédiaires très rapidement contrôlés par l’appareil militant nazi. En témoigne par exemple la prise d’assaut des maisons syndicales organisée par la SA le 1er mai 1933 ou les premiers boycotts dirigés contre les commerces identifiés comme juifs. En témoigne aussi l’activisme de la NSDStB, la ligue étudiante nationale socialiste qui organise des autodafés de livres jugés nocifs pour la santé morale du peuple allemand.

date de la vidéo:

1933 
collection:
 - GAUMONT

Autodafé en Allemagne [muet]

Cette période faite d’agitation, de coups et de violence pulsionnelle s’achève à l’été 1934, avec l’élimination d’Ernst Röhm, l'influent commandant de la SA devenu une menace pour Hitler. Quasiment toute l’opposition au chancelier est supprimée. En août 1934, la mort d'Hindenburg permet également à Hitler d’ajouter à ses fonctions de chancelier celles de chef de l'État.

Notre partenaire, Retronews (BnF), explore les réactions de la presse française le 3 août 1934, quand Hitler, déjà chancelier, devient président du Reich. Le MatinL'HumanitéParis Soir... La plupart des médias s'inquiètent de ce cumul inédit.

Été 1934 : la Nuit des longs couteaux : En 1934, Hitler a aboli les libertés civiles et la liberté de la presse. Le NSDAP est le seul parti politique autorisé. Mais le chef du IIIe Reich ne règne pas en maître absolu. Au sein du parti nazi, deux factions s'opposent : celle des conservateurs et celle des révolutionnaires, menée par les SA, les sections d'assaut de son vieil ami Ernst Röhm. Pour asseoir son pouvoir, il doit choisir entre ces courants. Ce documentaire d'Arte retrace la Nuit des longs couteaux, du 30 juin au 2 juillet 1934, une opération criminelle au cours de laquelle Hitler fait assassiner les principales figures du courant révolutionnaire, dont son compagnon de route Röhm.

date de la vidéo:

2020

La nuit des longs couteaux

Conclusion

Entre cet été 1934 et 1936, l’ Allemagne passe tout à fait sous la coupe du NSDAP. Le Reich d’Hitler a créé un nouveau régime, relancé l’économie, affecté de remettre de l’ordre dans la société en la centralisant et en instaurant un régime d’exception, et retrouvé une crédibilité internationale en éliminant les conséquences du traité de Versailles.

Le désastre de la Brasserie est loin ; l’Allemagne nazie est désormais en ordre de marche. Et elle n'oublie pas ses origines, comme l'illustre l' archive Gaumont Pathé ci-dessous. Le 9 novembre 1936 se tient à la Feldherrnhalle de Munich – la brasserie du célèbre putsch raté – une cérémonie aux accents funèbres, lors de laquelle retentissent les noms de ceux qui sont tombés pour la cause nazie, le même jour, au même endroit, en 1923. Qui aurait pu imaginer que, treize années plus tard, une Allemagne rebaptisée IIIe Reich pourrait commémorer ce coup d'État manqué en le transformant en moment fondateur héroïque et sacrificiel de la geste nazie ?

La période 1934-1936 correspond à une phase de stabilisation marquée par une grande systématicité (soit la mise en place d’un système qui englobe et régente tous les aspects de la vie en Allemagne).

  • Systématicité de la célébration du renouveau allemand par la révolution nazie, célébrée par les congrès du parti à Nuremberg ;
  • systématicité de la désignation des ennemis intérieurs, par les lois de Nuremberg qui adoptent en 1935 une définition strictement raciale de la judaïté et pave la route de la persécution ;

Dans le film de propagande Le Triomphe de la volonté (Triumph des Willens), la cinéaste Leni Riefenstahl décrit le 6e congrès du NSDAP, tenu du 5 au 10 septembre 1934. À la fin du film, dans son discours de clôture, Hitler se montre très convaincant, par sa voix forte et ses gestes amples.

Chaplin caricature le tribun Hitler

Cette piste pédagogique, rédigée par François Bouton, professeur certifié d'histoire-géographie, est une étude comparative du discours d'Hitler au 6e congrès du parti nazi dans le film Le Triomphe de la volonté de Leni Riefenstahl (1935) et du discours du dictateur Hynkel dans le film Le Dictateur de Charlie Chaplin (1940). On cherche à mettre en évidence le discours manipulateur et la manière dont il est dénoncé par la caricature.

Les années 1930 : la montée des périls

Cette piste pédagogique, rédigée par Benoît Papet et Nicolas Rocher, enseignants d'histoire-géographie, est une activité menée au cours d'une heure en salle informatique. Elle permet d'analyser trois documents vidéos : sur l'occupation de la Rhénanie, sur l'Anschluss de mars 1938 et sur la conférence de Munich en septembre 1938.

Bibliographie

  • Croire et détruire. Les intellectuels dans la machine de guerre SS, de Christian Ingrao, éditions Fayard, 2010.
  • La promesse de l'Est – Espérance nazie et génocide (1939-1943), de Christian Ingrao, éditions du Seuil, 2016.
  • Hitler, Christian Ingrao et Johann Chapoutot, PUF, 2018.

Thèmes

  • La cité
  • Le stade
  • Les arts
  • L’histoire
    • Entre-deux-guerres
      • Montée des nationalismes

        • autres infos sur Lanzmann 



        • Films Sur la période de la résistance allemande à l'époque Nazie

          1)Sophie Scholl 

                                                                 ganzer Film - Film entier

                                               

          Le film retrace les six derniers jours de la vie de la jeune étudiante, du 17 au , depuis le lancement de tracts dans le hall de l'université de Munich, son arrestation, son interrogatoire jusqu'à son exécution.

          Sophie et Hans ont une relation de fraternité très forte qui se surajoute à la motivation de leur engagement : leur but est d'alerter leurs compatriotes des chimères du régime nazi. Membres du mouvement de résistance La Rose Blanche, ils lancent des tracts antinazis. Ils sont arrêtés le jour même par la Gestapo. Les deux suspects sont alors tenus à l'écart par le secret de l'instruction. Le point de vue se concentre donc sur la vision de Sophie, et souligne son état de solitude face à la mécanique bureaucratique dont elle est l'objet. Une prisonnière communiste l'accueille dans les geôles du commissariat central. Par ses conversations avec Sophie, elle lui permet de révéler le sens tragique de sa condition humaine, par ses aspirations de vie amoureuse.
          Le dernier entretien avec la communiste est très intéressant : il montre le mépris du "tribunal du peuple" pour le droit procédural : alors qu'un condamné à mort dispose légalement de quatre-vingt-dix-neuf jours entre sa condamnation et son exécution, Sophie Scholl et ses amis sont guillotinés très peu d'heures après le verdict.
          Sophie Scholl avance des propos concernant l'importance de la conscience face aux actes qui sont demandés aux Allemands dans la tournure de guerre totale que prend la guerre, alors que durant l'année 1942 se déroule le siège de Stalingrad1, conclu par la reddition allemande fin .
          En parallèle, les scènes d'entretien avec l'enquêteur Robert Mohr sont le terrain d'une confrontation qui rejaillit sur le sens de l'Histoire qui fait débat dans l'historiographie allemande actuelle : Sophie Scholl et Robert Mohr confrontent des points de vue sur le droit, le sens national de l'engagement et la morale ; ces points de vue synthétisent tout le fossé qui s'est creusé entre, pour l'une, l'Allemagne démocratique d'après-guerre éprise de pacifisme et d'épanouissement personnel, et pour l'autre, la situation de l'Allemagne des années 1920 dont le présent du film est la conséquence, et réprouve tout défaitisme qui mènerait à envisager l'occupation de son pays par une tutelle étrangère.
          La concentration des pouvoirs effectuée depuis l'accession au pouvoir des nazis fournit le contexte préalable à cette divergence radicale entre deux compatriotes telle que le montre le film : cet enquêteur de la police fait son travail de manière professionnelle, sans que pointe le moindre rattachement partisan à l'idéologie fasciste (que l'on retrouve indubitablement dans l'attitude crispée du sous-fifre qui surveille les déplacements de Sophie, ainsi que dans celle du juge nazi). Leurs échanges, indépendants de l'influence du pouvoir en place, sont illustratifs de l'évolution de la pensée du peuple avant et après le conflit.
          Christoph Probst, Hans et Sophie Scholl sont tous les trois condamnés à mort par le Volksgerichtshof et guillotinés le jour même.
          Les procès-verbaux à partir desquels se base le film ont été fidèlement retranscrits. Christian Hartmann, universitaire, est le conseiller historique du film





          2) Nirgendwo in Afrika




          Der jüdische Anwalt Walter Redlich (Merab Ninidze) hat es 1937 noch rechtzeitig geschafft, aus Nazi-Deutschland herauszukommen. Auf einer Farm in Kenia findet er schließlich eine Anstellung als Verwalter. Als er ein Jahr später seine Frau Jettel (Juliane Köhler) und seine fünfjährige Tochter

          3) Die Welle

          Une dictature est-elle encore possible aujourd'hui?

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